"Les mensonges sont à la manipulation ce que l'eau est à la piscine"

Lors du mandat précédent, la Communauté des Communes du Seignanx (CDC) avait initié le principe d’une construction d’une piscine communautaire.

La nouvelle majorité, menée par le tandem Dufau/Lespade, a repris le flambeau mais en changeant les conditions.

Et c’est là que les choses se corsent.

Si la majorité précédente avait admis ce centre aquatique sur Tarnos, elle n’avait fermé ni les conditions, ni l’implantation et avait proposé d'étudier 3 sites tous sur la commune de Tarnos.

Aujourd’hui Tarnos impose (le mot n’est pas trop fort) son projet au lieudit Loustaunau contre l’avis général du reste de la CDC excepté Mme BELIN et sa majorité Ondraise qui de toutes les façons suivent fidèlement l’avis tarnosien.

La réunion publique voulue par les maires de l’intérieur a démontré s’il le fallait la duplicité du maire de Tarnos et de la présidente de la CDC, Mme Dufau. Le choix était déjà acté depuis longtemps. Les deux autres sites « retenus » n’étaient là que pour donner le pendant.Le choix du site est une aberration tant par le projet lui-même (trop petit et inadaptable) que pour son implantation trop en centre-ville avec les problèmes de circulation et de stationnement inévitables.

Ce terrain fait partie d’un PUP (Projet Urbain Partenarial) signé entre la commune de Tarnos et la société SOBRIM en 2012. Et comme par hasard c’est celui-là qui a été retenu. Personne n’est dupe bien sur.

Ce PUP prévoyait (entre autre) une piscine pour un montant de 5,5 millions d’euros.

L’actuel projet pratiquement identique est passé à 14 millions d’euros soit pratiquement 3 fois plus. Excusez du peu !

Aucune justification de cette explosion du coût.

À la suite de cela, une pétition initiée par un habitant du Seignanx circule pour demander un autre site, celui de la RD 117, plus central et mieux adapté.

En réponse la ville de Tarnos, via une ancienne candidate communiste aux régionales, fait circuler une autre pétition en affirmant que les « méchants » veulent en fait priver les tarnosiens de leur piscine.

Voilà comment par le mensonge et la manipulation on arrive à pervertir l'esprit des gens. 

Pourquoi un tel entêtement ? Qu’est-ce que cela cache ?

Pour rappel : la piscine avait été prévue en 1979 en même temps que la construction du Stade de rugby André Maye sur ce même site.

Depuis plus de 40 ans les élus communistes qui gèrent la ville de tarnos ont toujours refusé d'avoir une piscine à Tarnos mais ce sont les même qui aujourd'hui accusent les autres de refuser cet équipement aquatique.

Nous nous interrogeons également sur le mépris affiché envers les demandes légitimes de six maires -Biarrotte, Biaudos, St Barthélémy, St André de Seignanx, St Laurent de Gosse, St Martin de Seignanx- sur huit de la communauté de communes.

Pourtant ils représentent et portent la voix des habitants du Seignanx, dans une démarche citoyenne et apolitique : celle d’un bien commun, celle d’une société équitable et juste.

Ce refus d’envisager un autre site est un geste de déni démocratique et démontre une volonté autoritaire et arbitraire n’ayant pas lieu d’être au sein d’une communauté de communes.

Au vu de toutes ces manipulations on est en droit de se poser la question de légitimité de la présidente DUFAU !

Marie-Ange DELAVENNE – Gérard CLAVERIE - Thierry CAZAURANGE (Tarnos)

Sarah BOURSIER (Ondres) – Angélique GRANDENER (Saint-martin de Seignanx)