Une piscine pour TOUS les enfants de la communauté de communes du Seignanx
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Le 28 juin dernier la salle CAPRANIE à Ondres était bondée lors de la réunion publique organisée par la présidente de la CDC mais surtout imposée par les maires des communes du Seignanx hors Tarnos et Ondres sur le projet de piscine communautaire.
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Réunion publique Piscine communautaire Seignanx
La réunion publique sur la piscine communautaire a fait salle comble à Ondres mardi soir! Huées et applaudissements parfois mêlés et une certitude : toujours...
3 sites étaient retenus par Tarnos tous sur Tarnos.
Un au niveau du giratoire de la RD 117
Un autre à Garros
Le troisième au lieudit Loustaunau en « centre ville ».
Le site de Garros n’a pas été retenu par la présidente de la Communauté de communes et son groupe majoritaire.
Le site de la 117 souhaité par les 6 communes du seignanx : Biaudos, Biarrotte, Saint-Laurent de gosse, St barthélemy, Saint andré de seignanx, Saint-martin de Seignanx (?) est rejeté par les élus de la majorité tarnosienne et ondraise pour des raisons liées à la loi littoral.
Que vient faire la loi littoral pour un projet qui se trouve à plus de 7 km du littoral ?
Cette loi dont les objectifs sont rappelés ci-après concerne comme son nom l’indique le littoral.
Objectifs de la loi
Préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral
Développer les activités économiques liées à la proximité de l’eau
Mettre en place une protection graduée en fonction de la proximité avec le rivage
Donner aux décideurs locaux les moyens de parvenir à un aménagement durable des territoires littoraux
Permettre la réalisation de projets proportionnés et adaptés aux enjeux économiques et environnementaux
Laisser aux décideurs locaux la possibilité d’adapter la loi au territoire pour s’adapter aux spécificités locales
Renforcer la recherche et l’innovation portant sur les particularités et les ressources du littoral
Quand on parle loi Littoral, on parle des communes de bord de mer mais aussi des grands lacs, des estuaires et des deltas.
« Les communes littorales », sont définies par l’article L. 321-2 du code de l’environnement comme les communes de métropole et des départements d’outre-mer :
• riveraines des mers et océans, des étangs salés, des plans d’eau intérieurs d’une superficie supérieure à 1 000 hectares
• riveraines des estuaires et des deltas lorsqu’elles sont situées en aval de la limite de salure des eaux et participent aux équilibres économiques et écologiques littoraux.
La liste de ces communes est fixée par décret en Conseil d’État, après consultation des conseils municipaux intéressés.
1 212 communes concernées au total dont Tarnos.
Il est surprenant de constater un subit intérêt pour la Loi Littoral dans ce projet alors que cela ne pose aucun problème à M le maire de Tarnos et conseiller départemental quand il s’agit de construire une route en détruisant une partie de la forêt domaniale et à moins de 2000 m de la bande littorale comme l’interdit ladite loi (art 146-7 du Code de l’Urbanisme) et passe dans une zone saturée de protections au titre des directives européennes « Habitats » (NATURA 2000) en défense des espèces endémiques comme le lézard ocellé.
Comme on peut le voir, la loi littoral concerne le littoral. Il va falloir qu’on nous explique comment cette loi peut s’appliquer à une zone aussi éloignée de son intérêt premier ?
Pour en revenir à notre sujet initial, que veut la majorité Tarnosienne ? imposer Loustaunau comme seul site possible et ce, alors que nous savons tous qu’il est le pire en matière d’emplacement et de devenir du futur projet (pas de possibilité d’extension)
Lors de cet ahurissant débat deux parties se sont dégagées : les anciens élus comme l’ancienne maire de Tarnos et les habitants du Seignanx qui visiblement ne se comprennent pas sur le choix du site.
Tout le monde avait bien compris d’entrée de jeu que seul le site du centre ville de Tarnos avait la préference de M Lespade et Mme Dufau et leurs séïdes.
Les dés étaient pipés dès le départ.
Le débat fut difficile pour les “anti” qui ont eu du mal à obtenir le micro.
La présidente Dufau ayant même décidé de clore le débat avant la fin des interventions.
C’est le débat participatif selon Mme Dufau.
Les maires des « petites » communes ont tous demandé le report du vote prévu le 06 juillet prochain à la Communauté de Communes.
Refus de Mme Dufau qui maintient sa position et sur l'implantation et sur le vote de la délibération le 6 juillet.
Tout ça finalement pour rien !
La démocratie participative selon Mme Dufau n’a qu’une apparence celle de la volonté du plus fort.
Rappelons qu’en juin 2014, lors du conseil municipal de Tarnos, le montant des études pour cette piscine était déjà de plus de 700 000 euros selon les dire de M le maire de Tarnos.
Soit environ 8 % du budget initial de 5 500 000 euros
Aujourd’hui nous en sommes à 14 millions et quel est le montant global des études ?
Autre chose dont personne ne parle : les subventions.
En 2012/2013, nous avions fait remarquer en conseil municipal qu’un projet avec 4 couloirs de nage ne se faisait plus depuis les années 70 et que personnes ne subventionnerait ce type de projet. Le Président de la Fédération de Natation nous avait explicitement dit : 6 couloirs ou rien !
Aujourd’hui, même 5 couloirs ne suffiront pas à dégeler les cordons de la bourse.
Alors pourquoi cet entêtement ?
Pourquoi avoir limité le nombre de site possible à trois alors qu’il en existe d’autres ?
Serait-ce en lien avec le PUP (Projet Urbain Partenariat) ?
Le site LOUTAUNAU étant inscrit dans le périmètre PUP signé avec la SOBRIM IMMOBILIER ?
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