Quand les mairies deviennent des panneaux publicitaires militants

  • TARNOS POUR TOUS - Marie-Ange DELAVENNE

Tarnos, une mairie communiste en quête de buzz

Il fut un temps où les mairies se concentraient sur l’entretien des routes, l’amélioration des écoles et le bon fonctionnement des services municipaux. Mais à Tarnos, dirigée par une municipalité communiste, on semble avoir d’autres priorités : transformer la façade d’un bâtiment public en immense pancarte militante.

Quand les mairies deviennent des panneaux publicitaires militants

Après la banderole attaquant les ultra-riches, la mairie ne s’est pas arrêtée là. Sur sa page Facebook officielle, elle a publié une mise en scène rocambolesque : un prétendu dépôt anonyme de billets de 500 euros dans la boîte aux lettres de la mairie, équivalant au montant des prélèvements de l’État sur les recettes de la commune. Une manière grossière de dénoncer les « cadeaux fiscaux » aux plus riches, sous couvert d’une fausse surprise matinale.

Quand les mairies deviennent des panneaux publicitaires militants

Mais alors, elle sert à quoi cette communication ? À impressionner les passants ? À donner l’illusion que la mairie lutte courageusement contre le capitalisme depuis son bureau en mairie ? Si l’objectif était de financer les services publics, ils auraient peut-être mieux fait d’économiser l’argent dépensé pour l’impression et l’installation de cette fresque digne d’un meeting politique.

D’autant plus que la communication de la ville reste anecdotique sur les sujets essentiels. Peu d’informations concrètes sur la gestion municipale, peu de transparence sur les finances publiques, mais une créativité débordante lorsqu’il s’agit de jouer la carte du spectacle. Et pendant que l’attention est détournée sur ces mises en scène, personne ne parle des véritables enjeux, comme la gestion des finances locales ou encore le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI), qui constitue une atteinte énorme à la propriété privée.

Et que dire du mépris pour le personnel municipal, notamment la police municipale, qui subit un manque de considération flagrant ? Alors que ces agents sont essentiels au bon fonctionnement de la ville et à la sécurité des citoyens, ils sont relégués au second plan, éclipsés par des gesticulations politiques sans intérêt concret pour la population.


La neutralité des bâtiments publics ? Connaît pas.

On croyait naïvement que les institutions publiques étaient tenues à une certaine réserve, voire à une neutralité de bon aloi. Après tout, c’est dans leurs missions fondamentales. Mais visiblement, à Tarnos, les murs municipaux et même la communication officielle sont devenus des outils de propagande politique.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la mairie communiste s’illustre dans ce genre d’affichage militant. Lors de la réforme des retraites, la façade municipale s’était déjà parée de messages engagés. Et qui est derrière ces coups d’éclat ? Le maire communiste, évidemment, avec le soutien appuyé du PCF. Car pourquoi se limiter à gérer la commune quand on peut transformer les bâtiments publics en panneaux publicitaires pour son parti ?

Mais cette fois, l’opération semble avoir une autre finalité : le buzz à tout prix. Le maire communiste est encore peu connu de ses administrés et, avec les élections qui approchent, il faut bien exister politiquement. Les chapiteauxinstallés dans tous les quartiers pour des réunions publiques ne suffisaient visiblement pas, alors on passe à la vitesse supérieure : une banderole grand format et une mise en scène absurde sur les réseaux sociaux.

Et soyons clairs : ces chapiteaux, cette banderole et cette farce des billets de 500 euros ne sont pas là pour débattre des vrais problèmes du quotidien des Tarnosiens. Non, ils servent à vendre un storytelling bien ficelé, celui du maire communiste justicier, debout face aux méchants ultra-riches qui, évidemment, passent leur temps à complot contre la paisible bourgade de TarnosOn attend avec impatience l’annonce d’une chasse aux milliardaires dans les rues de la ville.

Mais une question se pose : comment se fait-il que les autorités ne réagissent jamais alors qu'elles sont parfaitement au courant ? La municipalité peut ainsi multiplier ses écarts, détourner l'attention avec ses manœuvres politiques, et personne ne semble lever le moindre sourcil. Sont-ils protégés ? Bénéficient-ils d’une indulgence particulière ? Autant de questions qui restent sans réponse.


 

Et si on revenait aux fondamentaux ?

Que l’équipe municipale ait des convictions, très bien. Qu’elle les exprime en tant que citoyens, aucun problème. Mais utiliser les infrastructures publiques pour diffuser des messages partisans, c’est une autre affaire. On pourrait suggérer à ces élus d’investir leur énergie dans des sujets un peu plus pragmatiques :

✔ L’amélioration des transports locaux ✔ La préservation du cadre de vie ✔ La gestion du budget communal avec plus de rigueur et de transparence ✔ Un débat sérieux et honnête sur le PLUI et ses conséquences sur la propriété privée ✔ Un respect accru du personnel municipal et des services essentiels comme la police municipale

Mais non. Visiblement, à Tarnos, la priorité, c’est d’utiliser la mairie comme un outil militant et de préparer sa campagne électorale avec des coups médiatiques douteux. Parce que c’est bien connu, c’est en placardant des slogans sur les façades municipales et en publiant des fictions politiques sur Facebook que l’on finance les hôpitaux et les écoles.

Moralité : à Tarnos, la mairie n’est plus une maison commune.

C’est un outil de communication politique au service de la majorité communiste.

✅ Et, pire encore, un tremplin électoral.

✅ Avec une communication sélective qui sert davantage à distraire qu’à informer.

✅ Pendant ce temps, les décisions importantes comme le PLUI passent inaperçues.

✅ Un mépris flagrant pour le personnel municipal, notamment la police municipale. 

✅ Des autorités qui semblent fermer les yeux sur ces dérives. ❌ Et tant pis pour ceux qui n’en partagent pas les idées.

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